Un rapport révèle que les Chromebooks bon marché achetés par les écoles américaines s’avèrent être un véritable gouffre financier, mais pas seulement…

Le groupe de recherche américain Education Fund est à l’origine de ce constat, et ses conclusions ne manquent pas d’interloquer.

https://www.clubic.com/chromebook/actualite-466944-pourquoi-ces-millions-de-chromebook-achetes-par-des-ecoles-risquent-de-finir-a-la-poubelle.html

Ce qui est intéressant dans le rapport fait par cette ONG, c’est la difficulté à se procurer des pièces détachées neuves et leur coût : (90 dollars pour un clavier… sur un appareil qui en vaut 200 !)

Autre problème mis en avant, au-delà de la réparabilité, c’est ce que l’on pourrait qualifier « d’obsolescence programmée ». Les mises à jour automatiques ne sont garanties que pendant huit ans, une période qui commence officiellement lorsque Google certifie un appareil. Le rapport précise : « Lorsque le logiciel expire quelques années seulement après le début de l’utilisation de l’appareil, les écoles se retrouvent avec des caisses d’ordinateurs dont les composants fonctionnent et qui finissent en déchets électroniques. »

Parmi ses propositions, en plus de demander aux OEM de produire plus de pièces détachées, l’organisation recommande à Google de faciliter l’installation d’autres systèmes d’exploitation sur les Chromebooks, notamment des distributions Linux.

D’ailleurs, avec les copains d’Universalis, si on a l’occasion de récupérer un ou deux Chromebooks, on veut bien essayer de relever le défi : remplacer Chrome OS par une distribution Linux !

A propos des Chromebooks et de leur durée de vie